JOURNEE D'ETUDE A NÎMES

(01/02 juin 2017)

   Notre motivation, toujours intacte, nous a amené à participer aux journées d'étude de Nîmes portées par la M.E.C.S. (Maison d'Enfant à Caractère Sociale) de la communauté Coste, inspirées de la clinique de concertation.

   Le thème: "Et si vous nous aidiez à vous aider?" ou quand les institutions se mettent en mouvement avec les familles qu'elles accompagnent.

   Des rencontres, des richesses et dans maximum deux ans, la proposition de présenter L.I.V.E. à la tribune.

https://www.famillesetressources.com/nimes-2017

MONOPOLY SOCIAL

   Depuis un an, les démarches s'enchaînent à temps plein auprès de conseillers juridique, fiscaliste, comptable et notarial. Le projet passionne toujours les jeunes, les personnes âgées et les élus. Mais il n'a toujours pas de site.

   Certaines institutions sociales se débarrassent de leurs anciens sites à des prix exorbitants, après les avoir délaissés pendant de nombreuses années, faisant passer le projet social innovant derrière la finance, en refusant le bail emphytéotique.

   Les communes restent frileuses, s'investissant plus dans les gros travaux visibles, et parfois peu utile, ou utile à une minorité, que dans le développement social, qui lui, n'a que peu de subvention.

   Et puis, un autre site apparaît, ailleurs, toujours en zone de revitalisation rurale. Il est accessible financièrement. Mais avant de commencer, le prévisionnel de la taxe foncière, démesurée, est inéluctablement programmé.

   Ainsi, est l'injonction paradoxale de la société demandant de créer des projets, mais seulement avec des finances conséquentes et en s'acquittant, avant toute chose, de toutes taxes. La priorité sociétale est-elle la création de projets sociaux viables et innovants ou l'influence d'apports financiers conséquents?

(article du 04 juin 2017)

OPINIATRETE

   L'opiniâtreté nécessaire à la mise en place du projet, nous, les membres fondateurs déployions des trésors d'ingéniosité et de patience pour toucher les personnes ressources. En effet, si le projet papier date d'avril 2016 avec la rencontre de techniciens d'un département, favorable au projet, il semble, qu'à ce jour, l'administration française ressemble d'avantage à un inextricable labyrinthe qu'à un long fleuve tranquille. Nous avons ainsi pu rencontrer la pléiade des acteurs locaux: associations de développement du territoire, élus, chambre de commerce..., pour nous aider à nous inscrire sur un territoire et compléter les dossiers idoines. Pour autant, et à force de réunions, pas de bâtiment donc pas de dossier; mais pas de dossier de demande donc pas de bâtiment.

   Alors que ce projet innovant et de portée politique intéresse, déjà, les départements de l'Essonne, des hauts de Seine et des Yvelines, concernant l'accueil des jeunes; et que l'enquête de terrain en complémentarité des dernières directives nationales démontre une attente de place hors E.H.P.A.D. pour les personnes âgées, où d'autres se seraient découragés, nous développons opiniâtreté et énergie parce que notre force de croyance en ce lieu d'accueil alternatif est inébranlable.
(article du 10 avril 2017)

UN CONCEPT

  Au delà de l'air du temps, l'idée de création du Lieu Intergénérationnel de Vie Ensemble est le fruit d'une longue maturation afin de le rendre pertinent et réalisable. Il s'est construit par des expériences réussies, l'étoffant et le précisant à chaque étape.

  Dans notre société hyper moderne, la perte de repère, la déliquescence des figures d'autorité et le manque de figure d'attachement sont désormais devenus un écueil majeur dans le système de protection de l'enfance. En parallèle, l'isolement des personnes âgées et leur admission tardive dans des structures collectives médicalisées sont la norme. Chacun est, ainsi, dans sa "case", sans plus aucun lien ni sens.

   Pour autant, nous partageons la philosophie du proverbe africain qui énonce qu'il faut un village pour éduquer un enfant. Auprès du public le plus fragilisé, ce lien social est impératif. Il permet aux plus jeunes de pouvoir oser espérer l'autonomie, et aux plus anciens de demeurer acteurs de transmission.
(article du 10 avril 2017)