Depuis un an, les démarches s'enchaînent à temps plein auprès de
conseillers juridique, fiscaliste, comptable et notarial. Le projet
passionne toujours les jeunes, les personnes âgées et les élus. Mais il
n'a toujours pas de site.
Certaines institutions sociales se débarrassent de leurs anciens sites
à des prix exorbitants, après les avoir délaissés pendant de nombreuses
années, faisant passer le projet social innovant derrière la finance,
en refusant le bail emphytéotique.
Les communes restent frileuses, s'investissant plus dans les gros
travaux visibles, et parfois peu utile, ou utile à une minorité, que
dans le développement social, qui lui, n'a que peu de subvention.
Et puis, un autre site apparaît, ailleurs, toujours en zone de
revitalisation rurale. Il est accessible financièrement. Mais avant de
commencer, le prévisionnel de la taxe foncière, démesurée, est
inéluctablement programmé.
Ainsi,
est l'injonction paradoxale de la société demandant de créer des
projets, mais seulement avec des finances conséquentes et en
s'acquittant, avant toute chose, de toutes taxes. La priorité sociétale
est-elle la création de projets sociaux viables et innovants ou
l'influence d'apports financiers conséquents?
(article du 04 juin 2017)
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