Si une demande d'habilitation a pu être déposée début mai 2018 au Conseil départemental, il est à noter qu'à ce jour nous sommes toujours dans l'attente d'une suite, d'une visite afin de concrétiser trois années d'un engagement et d'un investissement considérable. cela, tant sur le plan humain que financier.
En effet, les enquêtes de terrain, les visites de sites, les projections constructives, les évaluations de faisabilité dans un cadre de tarification acceptable mais aussi de cohérence d'accueil des publics considérés, nous ont véritablement mis à l'épreuve de recommencements perpétuels.
Il faut également prendre en considération une volonté d'être dans un cadre légal sans faille afin de pérenniser un concept pouvant essaimer sur les territoires ruraux, sans prendre le risque de perdre son identité. Sans prendre le risque d'amoindrir le confort des personnes accueillies sous couvert de normes et de règles qui n'ont de sens que dans les méandres d'une non-responsabilisation de notre métier.
Un cadre légal, dont nous remercions les personnes qui ont investi l'esprit même de LIVE de part leurs engagements, afin que cette unité puisse prendre vie et sens.
Pour autant, toutes les instances qui ont accompagnées LIVE dans sa construction, sa naissance (conseil d'administration, bureau, avocat, banquier) restent en suspends face à une temporalité départementale qui nous échappe. Et, malgré le fait qu'un article du journal de La Montagne du 25 mars (première page) déplore toujours une problématique du département à trouver des places pour accueillir des jeunes, les réponses tardent, depuis maintenant bientôt huit mois.
L'article précise que, malgré 23 nouveaux accueillants familiaux (soit environ 69 places pour jeunes) embauchés en 2018 après un appel à 50 accueillants, "il en faudrait une trentaine de plus" (direction enfance, famille insertion). Cependant, nous ne sommes toujours pas habilités.
Pourtant, nous sommes en capacités à revendiquer un fonctionnement intergénérationnel, social et territorial, dans un équilibre budgétaire normalisé, et surtout avec un potentiel de développement d'emplois temps pleins et d'équipe professionnelle riche de compétence. Ainsi, pourront être accompagnés, et sereinement encadrés, les personnes accueillies, notamment les personnes âgées pour un coût minimal, dans un cadre rural, familial et chaleureux.
Il ne nous reste plus qu'à attendre une visite prévu pour le premier site de la commune de Bonnefond, à destination des jeunes de plus de 14 ans en assistance éducative le 19 avril 2019, "Les MENHIRS". Ainsi, le coup d'envoi sera donné pour préparer l'ouverture à l'accueil des personnes âgées sur le site "Les TILLEULS" et ses Ateliers découvertes avant le troisième, pour les 0/7 ans "Chez NOUNE", dans un havre de nature reconstituant.
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